8 novembre 2022
Episode IV
Samedi 3 décembre 2022 à 20h30 à la Basilique Saint-Martin d’Ainay à Lyon avec l’Orchestre Symphonique INSA-Université (l’OSIU) : RESERVATIONS
Avec fierté, Symphonia qui retrouve régulièrement les terres lyonnaises est heureux de se joindre à l’Orchestre Symphonique INSA-Universités qui est l'un des principaux orchestres amateurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes. À la fin de chaque semestre, l’orchestre donne une série de concerts à l'INSA, à Lyon et ses alentours, et organise régulièrement des voyages dans des villes plus éloignées et à l'étranger. Une belle symbiose de voix ligériennes avec des musiciens lyonnais passionnés par la musique pour prouver que ces ensembles, dits ‘amateurs’, peuvent proposer des spectacles vivants à un grand public et des œuvres magistrales.
Anecdote de l'Episode IV sur l’histoire du Requiem :
Alors que la messe de requiem de la liturgie catholique commence avec la prière des morts (« Seigneur, donnez-leur le repos éternel »), Ein deutsches Requiem s’ouvre à l’inverse en mettant l’accent sur les vivants avec le texte « Béni soit leur chagrin : qu’ils en soient soulagés ». Cette vision humaniste et sacrée est visible tout au long de l’œuvre.
Comparer le Requiem allemand de Brahms à la messe de requiem catholique traditionnelle n’a pas de sens car il n’y a pas d’équivalent dans le protestantisme. « Ein » indique la subjectivité du propos. « Deutsches » fait seulement référence à la langue de la bible de Luther ; Brahms a d’ailleurs confié à Karl-Martin Reinthaler, le chef d’orchestre de la cathédrale de Brême, qu’il aurait volontiers appelé cette œuvre un « requiem humain ».